Over 70 railway workers’ positions at stake – European Year of Rail off to a bad start in Belgium (French version below)
It seems the National Railway Company of Belgium (SNCB) missed the memo on the European Year of Rail, a year that’s supposed to encourage the use of rail, with their recent announcement on the closing of 44 tickets offices and reduction of opening hours in 37 stations.
Over 70 positions are at stake following the unilateral decision taken by the Management Board of SNCB.
A deplorable announcement that promptly led to the outrage and mobilisation of railway unions, CGSP Cheminots/ACOD Spoor and CSC-Transcom/ACV-Transcom, who could be found in train stations and in front of the Ministry of Transport holding signs that read ” “Hands off my ticket office”, “Digitalisation=Dehumanisation”.
The management of SNCB presents their plans as the will of travellers themselves, for more digitalisation. But we know very well that these are purely cost-saving measures!
The Belgian government wants to promote rail as a means of ecological transport and transport of the future. But the Belgian unions and the ETF do not want this to be done to the detriment of social matters! One can only emphasise the absurdity of such a decision:
Why is it that these saving measures are never applied to management, but to the workforce? Why is there no consultation with the unions, and only information when the decision has already been taken when job cuts are all about people’s jobs and lives? Commuters don’t need more managers in the upper rankings; they need staff on trains and in stations to feel safe and guided in their journey.
And not all commuters are digitally savvy, nor are they in possession of technological novelties such as smartphones or tablets. So much for the inclusiveness of rail management culture.
An empty station and lack of assistance due to no personnel only brings insecurity among users, and no App can fix that. And it’s not non-profit organisations or shops that will be able to inform and help travellers!
At a time when the public is moving away from public transport due to the ongoing pandemic and going back to their cars, this is just another nail in the coffin.
What the railway industry needs is investments and more railway staff, not less.
The European Year of Rail is supposed to highlight and boost the contribution of rail to the EU Green Deal goal of becoming climate-neutral by 2050. But, there are no railways without railway workers and no commuters without railways. Something the Management of SNCB and Minister of Mobility, Georges Gilkinet would do well to remember.
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Plus de 70 postes de cheminots en jeu – L’Année européenne du rail démarre mal en Belgique
Il semble que la Société nationale des chemins de fer de Belgique (SNCB) ait manqué la note sur l’Année européenne du rail, une année censée encourager l’utilisation du rail, avec un annonce récente sur la fermeture de 44 guichets et la réduction des heures d’ouverture dans 37 gares.
Plus de 70 postes sont en jeu suite à la décision unilatérale prise par la direction de la SNCB.
Une annonce déplorable qui a rapidement conduit à la mobilisation des syndicats des chemins de fer, CGSP Cheminots / ACOD Spoor et CSC-Transcom / ACV-Transcom, qui se trouvaient dans les gares et devant le ministère des Transports tenant des pancartes «Touche pas à mon guichet » , «Digitalisation = déshumanisation».
La direction de la SNCB présente ses plans comme étant la volonté des voyageurs eux-mêmes pour plus de digitalisation. Or nous savons très bien qu’il s’agit purement de mesures d’économies !
Le gouvernement belge veut promouvoir le rail comme moyen de transport écologique et d’avenir. Mais les syndicats belges et l’ETF ne veulent pas que cela se fasse au détriment du social ! On ne peut que souligner l’absurdité d’une telle décision:
Pourquoi ces mesures d’économies ne sont-elles jamais appliquées à la direction, mais uniquement au personnel ? Pourquoi n’y a-t-il pas de concertation avec les syndicats, uniquement de l’information quand la décision a déjà été prise ? Alors que les suppressions d’emplois concernent les emplois et la vie des gens? Les navetteurs n’ont pas besoin de plus de managers; ils ont besoin de personnel dans les trains et dans les gares pour se sentir en sécurité et guidé dans leur voyage.
Et tous les navetteurs ne maîtrisent pas le numérique et ne sont pas non plus en possession de nouveautés technologiques telles que les smartphones ou les tablettes. Voilà tout sur la culture d’inclusivité de la gestion ferroviaire.
Une gare vide et un manque d’assistance dû à l’absence de personnel n’apportent que l’insécurité parmi les utilisateurs, et aucune application ne peut résoudre ce problème. Et ce ne sont pas des asbl ou des magasins qui vont pouvoir informer et aider les voyageurs !
À un moment où le public s’éloigne des transports en commun en raison de la pandémie en cours, et retourne à sa voiture, ce n’est qu’un autre clou dans le cercueil.
Ce dont l’industrie ferroviaire a besoin, ce sont des investissements et plus de personnel ferroviaire, pas moins.
L’Année européenne du rail est censée souligner et renforcer la contribution du rail à l’objectif du Green Deal de l’UE de devenir climatiquement neutre d’ici 2050. Mais, il n’y a pas de chemins de fer sans cheminots et pas de navetteurs sans chemins de fer. Une chose que la direction de la SNCB et le Ministre Gilkinet feraient bien de se souvenir.